Le Machu Picchu

Lundi 15 avril, nous nous levons de très bonne heure, déjeunons et partons à pied à la gare appelée "Hidorelectrica". Sur place, pour prendre les billets de train, il y a besoin des passeports, que nous avons laissés au bus. Séverine pique un sprint pour retourner les chercher. Ca met en jambes la course matinale à 2'000m! Les tarifs sont différents pour les étrangers et les locaux (78 et 20 soles l'aller-retour). Les locaux sont cantonnés dans des wagons de basse classe tandis que les touristes sont mis dans des wagons panoramiques avec sièges rembourrés et personnel de bord... Ce traitement inégal est gênant, mais nous n'avons pas le choix. Le train remonte les gorges du rio Urubamba, les vues sont splendides.


Le trajet entre Hidorelectrica et Aguas Calientes

Au bout de 45 minutes, nous arrivons à Aguas Calientes. C'est le point de passage obligé pour aller visiter le Machu Picchu. Nous devons d'abord passer à la billeterie pour acheter le ticket d'entrée au site. Les prix sont à nouveau différents pour les touristes et les Péruviens (128 et 65 soles, déjà une fortune pour eux!). Il faut ensuite prendre le bus entre Aguas Calientes et la célèbre cité inca (48 soles a-r). Autrement, c'est environ 2 heures de marche pour y monter mais, étant donné que le dernier train de retour est à 13h30 et l'état des pieds de Benj, nous devons prendre l'option bus. Les bus sont flambant neufs mais la piste qui mène au site est vertigineuse et pourrie, heureusement ils ont de bons amortisseurs.


La montée en bus

Puis, c'est enfin l'arrivée au Machu Picchu. Nous entammons alors la visite. Malgré la grandeur et la renommée du lieu, les historiens n'arrivent pas à se mettre d'accord sur sa fonction et sur sa période précise de construction. Au début, c'est agréable, il n'y a pas trop de monde, nous arrivons bien à éviter les groupes avec guide mais, au fil de la matinée, le site se remplit, les groupes guidés et les hordes de touristes affluent. Du fait de son emplacement, le site est incroyable et le cadre grandiose.


Globetrotters au Machu Picchu


La cité et la vallée en contrebas


Les tondeuses à gazon du Machu Picchu


Ca se remplit...


L'accès au Wayna Picchu (la montagne en fond), limité à 400 pers/j, pour espérer y accéder, il faut être dans la file autour de 4h du mat!...


Une autre vue de la cité avec un de ses habitants


Des maisons reconstituées

Vers midi, nous avons fini la visite et redescendons en bus. De retour à Aguas Calientes, nous faisons un peu les stands à babioles pour chercher notre traditionnel autocollant. Ce n'est pas chose aisée, tous les stands ont un peu les mêmes combines. Nous finissons quand même par en dénicher un.


Un des nombreux stands

Ensuite, nous reprenons le train dans lequel il y a plus de monde que le matin. Arrivés à Hidroelectrica, nous allons récupérer Lucy qui nous attend sagement chez M. Escobar avec lequel nous discutons encore un peu. Il faut ensuite refaire la même route qu'à l'aller, repasser par Santa Teresa puis Santa Maria. Un peu après, nous nous arrêtons chez l'habitant acheter un peu de café. La région comporte pas mal de plantations de bananes et de café. Sur la montée de l'Abra Malaga, la circulation est alternée pour cause de travaux, alors nous décidons de nous arrêter pour la nuit sur un grand terreplein au bord de la route.


Notre lieu de camp



Suite au prochain épisode! Martinique, le 28.05.2013